Texte original ici.
Traduction de la première partie de « Votán », communiqué de presse de l’EZLN publié le 28 juillet. Cette série de communiqué complète les communiqués sur la petite école zapatiste.
« Je ne veux pas voter, je veux vomir. Lesbienne Féministe » Prise de parole d’une lesbienne féministe pendant le meeting de l’Autre Camapgne à Aguascalientes. – photo @LeSerpentàPlumes
VOTÁN I.
Un scarabée sur le réseau
(Durito version freeware)
Juillet 2013.
Avant de vous expliquer comment ça va se passer la petite école (quelque chose comme un « manuel de voyage » ou « manuel de mauvaises manières » ou « manuel de survie »), nous allons sortit voir où ils en sont là-haut. Non que nous soyons dispersés (nous le sommes, sans aucun doute), mais parce que nous essayons de regarder leurs calendriers et leurs géographies, c’est -à-dire, que nous essayons de comprendre.
Donc, soyez aimables et patients, et accompagnez-nous dans ce regard depuis ici jusqu’à leur là-bas. On verra… mmh…
Tant de conjoncture-historique en essayant, en vain, d’attirer l’attention avec les gros titres des journaux. L’imposture médiatique mis maintenant en échec par les hashtags – peu importe comment on dit – (« viraux » dit-on, pour massifs, et par pour nocifs… Ou si?).
Ah, la désespérance des communicologues, politologues, éditorialistes, rédacteurs en chef : les thèmes « d’actualité » ils ne les écrivent plus, ils les signalent, imposent leurs analyses – bien souvent lubrifiées par des billets de toutes les couleurs-, mais chacun à sa manière, selon son calendrier, sa géographie.
Laissons pour un moment de côté cette pathétique relation entre les personnalités du spectacle et de la politique à tous les niveaux – la royauté, ministres, présidents, gouverneurs, législateurs-, dont la « transcendance » n’intéresse que le journalisme frivole (c’est-à-dire, toute la presse payante). Les réflexions des politologues et de journalistes sur ce sujet n’attire plus que les toujours plus rares « professionnels du commentaire » dans leurs colonnes.
Dans la phrase « twittesque » de Durito : « De la relation entre le boniment et la politique, il faut dire : photoshop les crée et elles et eux s’assemblent »
Parce que maintenant il ressort que les gens (cette masse rebelle qui ne regarde pas là où on lui dit de regarder, ni n’écoute ce qu’on lui ordonne d’écouter), a acquis la manière de ramener le quotidien au premier plan : comment se coiffer, ce qui m’est arrivé dans tel lieu, ce que j’aime-j’aime pas, ce que-j’ai-vu-entendu-qu’on m’a dit-qu’ils disent, les crimes qui n’apparaissent pas dans les médias de communication payant, les ridicules répétitions des gouvernants (avant occultées par des montagnes d’argent dans les placards de la communication payante), maintenant exposé sans contrôle.
Que le supposé chevalier de la liberté et de la démocratie, le gouvernement nord-américain, espionne impunément ou commette des barbaries et demi sur toute la planète ? Hop ! Le réseau devient aussi tôt la main irrévérencieuse qui fait tomber la mise en scène derrière laquelle se cache la grande obsession du Pouvoir : contrôler tout et tout le monde, en sachant tout de tout.
Et, rapidement, quand le Pouvoir se rend compte que ça ne valait pas le coup de payer autant pour que les réflecteurs principaux (les médiatiques) s’éteignent ou se concentrent sur le spectacle idiot à la mode, les respectables, les gens, la plèbe, la bande, allument leurs petites lumières, mais pas pour accompagner rythmiquement la petite chanson d’en-haut, mais pour mettre en évidence que le roi-prince-ministre-président-gouvernant-législateur est nu.
Se sachant exposé, le Pouvoir n’arrive qu’à balbutier des incohérences et, évidemment, à criminaliser ses découvreurs. Que tel ou autre gouvernant ou fonctionnaire affiche son allure pathétique du syndrome de « vous-savez-pas-à-qui-vous-avez-à-faire » ? Hop ! Ici vous avez sa trace cybernétique et que tout le monde va le voir-entendre-diffuser. Et, c’est clair, la logique réponse juridico-policière des politiciens : arrestation de twittos ; projet de loi pour contrôler les réseaux sociaux ; l’espace aérien mondial ravi par le gouvernement nord-américain, la pathétique servitude des gouvernements européens (« c’est qu’un indien, arrêtez-le »).
Mettez le nom de qui vous plaira parmi ceux qui sont en-haut, ou prétende l’être : Peña Nieto, Obama, Berlusconi, Rajoy, Putin, l’etcetera que vous subissez dans votre coin. Grands, moyens et petits (tous mauvais) comédiens dansant au rythme frénétique d’internet (vous sauriez dire qui mène la danse?) Résumons : internet = (égal) la globalisation immédiate et massive du ridicule et de l’impuissance de la classe politique.
Mais attention ! Parce que là-haut ils se sont rendus compte que l’instantané (la preuve massive de leur incompétence) est aussi fugace. Et que le remède à un scandale c’est un scandale plus grand encore. Le meilleur antidote contre le « hashtag » viral c’est un autre semblable. Tant que ces plaintes ne passent pas au « il faut faire quelque chose », de là au « il faut faire ça », et de là au calendrier et à la géographie (« il faut faire ça en tel lieux et à telle date »), ben y’a pas de problèmes. Le pouvoir se fiche que son ridicule soit au centre de toutes les discussions, mais, si par exemple, les nouveaux « terroristes internationaux », c’est à dire les réseaux sociaux, passent de la raillerie à la mobilisation… alors oui les « téléphones rouges » commencent à sonner (ok, je sais bien qu’on ne les utilise plus, mais je crois que vous me comprenez) dans les centres du Pouvoir Mondial, c’est à dire dans les centres financiers. Parce que c’est une chose de s’indigner individuellement face à l’injustice, et c’en est une autre de former des collectifs d’Indignés. En somme, les problèmes deviennent sérieux quand les « petites mains d’en-bas » sur le réseau, se transforment en poings provocants dans la rue… et à la campagne.
Mais là-haut, les analystes insistent sur la connue et reconnue « conjoncture » (le « contexte historique », mes braves). Il s’agit du même spectacle que toujours. Par exemple, les élections… Fraudes pré-électorales, électorales et post-électorales. La conclusion est alors presque unanime : « ça sert à rien »… jusqu’à ce qu’arrive une nouvelle saison électorale et un illuminé à la mode qui promet toujours la même chose : la liberté rêvée à porté d’un coupon électoral. Donc, le salut c’est de mettre une croix au bon endroit sur un bout de papier, le déposer avec ferveur dans une caisse, et espérer que cet être intangible qu’est la « majorité » apparaisse comme le déguisement ironique de qui décide vraiment : une poignée de grands messieurs et dames d’argent.
« La Société du Pouvoir », nous l’appelons, nous autres zapatistes, peut-être simplement pour montrer que ce n’est pas dans l’appareil traditionnel, exalté par la science politique idem et les politiciens ibidem, que réside le Pouvoir et son armée criminelle.
Ah, la classe politique et les raclures qui les accompagnent. Comme s’ils étaient à des années-lumières de la réalité, les politiciens d’en-haut n’ont pas compris que ce qu’ils prétendent gouverner n’existe plus. Leurs (mauvaises) actions ne sont que la scénographie derrière laquelle se cachent les décombres d’un monde… de leur monde…
DURITO Version π (3.14159265 etc.)
Un politicien c’est comme un zombie avec une pancarte « végétarien radical », et quelque soit son slogan de campagne au fond c’est : « je suis toujours le même mais maintenant je vais bien me comporter », me dit Durito, qui soutien qu’Hannibal Lecter n’est rien d’autre qu’un zombie avec de bonnes manières et un savoir-faire gastronomique (au fait, deux spécialistes en gastronomies viennent à la petite école, certainement intrigués par les ingrédients du plat « Le Marco’s Special », interdit aux végétarienNEs et si délicieux que tu peux oublier Ratatouille. Voudraient-ils voler la recette secrète?)
Ah oui, Durito est de retour. L’auto-dénommé « unique super-héros qui n’utilise ni collants, ni caleçons par-dessus les collants… ni sous les collants ».
ça fait des jours que Durito insiste pour que ce soit son tour. A mon argument que beaucoup ne se souviennent pas de lui et plus encore ignorent tout de son existence, Durito m’a répondu par sa carte de visite et m’a demandé de la publier. Il a insisté, et donc je vous la mets ici, pour si quelque distrait (ou distraite, n’oublions pas l’égalité de genre) décidait de la récupérer et de l’avoir sous la main :
Don Durito de La Lacandona S.A. à C.V. à (i)R. (i)L.
Chevalier Errant
Petie feuille de Huapác # 69.
Montagnes du Sud-Est mexicain.
Je sais que c’était une erreur, mais je lui ai demandé ce que diable pouvait bien vouloir dire « S.A. à C.V. à (i)R. (i)L » et il m’a répondu : « Seigneur Ambulant à Capital Variable à Irresponsabilité Illimitée ».
Je lui ai dit qu’aujourd’hui plus personne n’utilise de carte de visite, que maintenant il y a des « blogs », des « profils » et des équivalents cybernétiques. En réponse à mes objections, Durito m’a repris la carte, a griffonné dessus et me l’a rendue. Voilà ce qui y est écrit maintenant :
Don Durito Point Com.
Chevalier Errant et Graffeur cybernétique.
Arroba plus w (mais triple) point #jesuis69moijemoije.
(Décore les murs facebookien et les autres. Devis gratuit)
Version 7.7 bis.
Téléchargement gratuit seulement pour Linux.
Dites oui au software libre
Évidemment je ne lui ai pas demandé ce que tout ça voulait dire.
Enfin, le truc c’est que Durito m’a dit qu’il était temps, que quel meilleur moment pour faire sa réapparition que quand un petit, tout petit nombre de personnes, de géographies et de calendriers si divers, attendent le début des cours de la petite école zapatiste.
Pour ceux qui ne le connaissent pas ou ne l’ont pas reconnu (ou pour ceux qui, comme celui qui écrit ça, ont fait des efforts pour l’oublier), Durito est un scarabée. Bien sûr, ce n’est pas n’importe quel scarabée. Il se dit chevalier errant (et vas-y qu’il cite des passages entiers de « L’ingénieux Hidalgo Don Quijote de La Mancha »), il a un trombone mal déplié comme lance, un morceau de coquille de cacaté comme heaume, une capsule de bouteille de médicament comme bouclier, et comme épée, bon, oui ici c’est bien un grand mot, parce que son épée n’est rien de moins que « Excalibur » (bien que son apparence tienne plus d’une brindille). Pour finir, il a comme monture pas même une rosse, mais une petite tortue de la taille d’un pouce, qu’il nomme « Pégase » (« parce qu’on dirait qu’elle vole quand elle prend de la vitesse », explique Durito).
Durito ou Don Durito de La Lacandona, dit que sa mission est, je transcrit textuellement ce qu’il me dicte, défier le puissant, secourir le déshérité, arracher des soupirs aux femmes, être modèle de posters, et… et ce qui me passe par la tête parce qu’il n’est pas non plus question de se limiter, non ? Par exemple, je fais aussi de l’ingénierie – je suis maçon de demi-cuillère à café -, plomberie, peinture, conseiller matrimonial, boutiquier, webmaster, magicien, goûteur de glace aux noix, greffier, spécialiste en soin de beauté incluant le lavage, graissage, carrosserie et peinture, etc. N’oubliez pas de mettre de l’emphase dans le « etc ».
Et voilà que, profitant comme des milliers de personnes-, que la conjoncture historique ne tienne pas compte de nous, et alors qu’approche le jour fatidique où commenceront les cours de la petite école zapatiste, Durito va donner un cours propédeutique, dit-il, de « haute politique ».
Et pour faire ça, Durito se met en mode « Massively Multiplayer Online – MMO – » (pour que chacun se rende compte, dit-il, au moins dans Word of Warcraft et Call of Duty -) et commence avec… Un tweet ?!
« Les partis politiques institutionnels sont les « bioshackers » de la lutte pour la liberté »
(Durito sourit satisfait de sa capacité de synthèse, mais il sent la nécessité de s’étendre et donc… nous devons supporter…)
Pour comprendre le fonctionnement contemporain de la politique d’en-haut, il faut se rendre à son nouvel athénée : les médias de communication payant. Attention : notez qu’on n’utilise plus maintenant le traditionnel « médias de communication de masse » parce qu’il existe des médias alternatifs (ou libres ou quelque soit la façon de le dire) qui sont de masse et d’autres qui sont terrain de lutte (comme internet).
Prenons, par exemple, la télévision. Allumez votre appareil et vous distinguerez comment la réalité imite la publicité. Ici vous trouverez ces publicités avec des appareils merveilleux qui vous permettent non seulement de vider votre porte-monnaie, mais aussi de vous donner un visage de moijemoije, de cours-ou-je-t’attrape.
En acquérant l’un de ses appareils vous pouvez vous goinfrer de tortillas grasses, de farines, d’hydrates de carbone, d’hydrocarbures, de sucre, de benzoate de sodium en grande proportion, et en plus vous vautrer sur le lit ou le canapé ou le hamac ou sur le sol (il y a encore des classes sociales, qu’est-ce que vous croyez) devant un jeu-vidéo, un bouquin ou une série. En quelques jours, vous aussi aurez un visage comme le jeune homme ou la jeune femme qui en ce moment-même montre que l’appareil est facile d’utilisation, en plus d’être utile pour étendre le linge.
Bon, la politique d’en-haut est ainsi au moment où ils vous demandent votre vote. Il n’est pas nécessaire que vous vous organisiez, que vous luttiez partout et tous les jours, pour construire un destin. Pour cela, il n’y a besoin de rien d’autre, ce produit est là pour ça. Dans sa nouvelle version, nous avons inclus un bouton reset, et maintenant il inclus même un flacon de gel aux arômes de petites fleures. Il se charge de tout. Mettez-vous à l’aise et vous verrez comme abondent les offres d’emploi digne, les crédits à bas taux d’intérêt, les écoles laïques, scientifiques et gratuites, la culture à la portée de tous, les logements tout équipé et en état de marche et à petit prix, les aliments complets, les hôpitaux bien équipés et du personnel médical qualifié, les prisons pleines des vrais délinquants (c’est à dire, de banquiers, fonctionnaires et policiers), la terre à qui la travaille, les richesses naturelles propriétés de la Nation. Bref, le monde dont vous avez toujours rêvé profiter, mais sans avoir besoin de rien faire d’autre que de mettre une croix sur ce bulletin de vote. Non, vous n’aurez même pas à vous déranger pour vérifier qu’il n’y a pas de tricherie ou si on ne compte pas bien les votes. Nous le faisons pour vous !
Ah, le « bioshacker » de la liberté : il perd du poids sans se remuer (que l’appareil se remue pour eux) ; qu’il soit libre sans lutter (que le leader lutte pour eux).
Bien, maintenant n’éteignez pas vos téléviseurs : Voyons ce qu’il y a derrière ces publicités. Oui, ces jeunes hommes musculeux et ces frondeuses jeunes filles n’utilisent pas ces appareils. Si vous leur demandiez une fois descendu de scène ils vous diraient qu’ils sont inutiles, qu’il n’en achèteraient jamais un, qu’un corps sain ne s’obtient qu’avec une alimentation adéquate et en faisant de l’exercice. Vous me suivez ?
Et bien, c’est pareil en politique : ceux qui commandent vraiment dans ce monde ne croient pas en la démocratie électorale, ils savent bien qu’il ne s’y décide rien de fondamentale. Que le véritable commandement, le Pouvoir, n’est pas de ce côté, mais de LEUR côté.
Et comme ça, au moment où vous voudriez changer de chaîne ou mettre le dvd de « production alternative » pour voir « The Walking Dead », apparaît un autre monsieur, madame, mademoiselle qui vous dit de ne pas changer, que si vous votez pour lui/elle, maintenant oui vous allez avoir ce dont vous avez besoin et que vous méritez, que pour y arriver, vous voyez, vous n’avez qu’à cocher ce bulletin de vote ici sur ce logo qui, c’est vrai, ressemble à ceux de la mal-bouffe.
Bien, maintenant un questionnaire à choix multiple pour réussir ce cours propédeutique :
Sachant ce que nous avons vu antérieurement, vous…
a).- Faites confiance au monsieur-madame-mademoiselle et vous vous dites qu’il faut essayer, que peut-être cette fois-ci sera la bonne, qu’il faut faire un autre parti politique… avec les mêmes que toujours.
b).- Changez de chaîne ou faite « lecture » du dvd et commencez à commenter avec votre moitié ou votre chien ou votre chat, ou avec les 3, le fait que les zombies perdent toujours alors qu’ils sont la majorité écrasante : Bon, pas toujours, et même presque jamais / A la fin les zombies gagnent / C’est ce film de Romero, dans lequel joue celui du Mentaliste, où à la fin on voit que les zombies vont chercher un endroit à eux / Ah, il s’appelle « Zombie Land », « Le Territoire des Morts », / Oui, peut-être serez vous horrifiés par la sanguinaire cruauté des vivants / Mmh, tu voudrais dire que les zombies vont faire, comme qui dirait, leur municipalité autonome rebelle zapatiste ? / Ou qu’ils vont à la petite école zapatiste / Qui de fait sera pleine de gens bizarres / Oui, comme nous tous / Et toutes, idiot / Pschtt / Bon, bisou.
c).- Vous n’avez pas ou avez éteint la télévision et cherchez sur le réseau si quelqu’un a trouvé un autobus pour San Cristobal de Las casas, Chiapas, du 8 au 18 août, pour venir à la fête, aller à la petite école, et être dans la chaire des peuples originaires. Pendant que l’ordinateur s’allume, vous essayez ces horribles bottes dont quelqu’un vous a dit qu’elles vous serviraient quand vous irez au Chiapas.
d).- Je ne lis pas – ne comprend pas la question.
Auto-évaluation (ne trichez pas) :
Si vous avez choisi l’option a, ne venez pas, ça ne pourra que vous mettre en colère. Si vous avez opté pour la réponse b, ne vous inquiétez pas, nous toutes et tous aussi ressemblons à des zombies… bon, un coup de peigne ne vous ferez pas de mal. Si la c a été votre option, il est bon que vous sachiez que ces bottes ne vous serviront pas à grand chose. Si vous avez choisi la d, retournez au début du texte (non, pas celui-ci, mais celui qu’on a commencé à écrire il y a plus de 500 ans).
Ta-dam. Fin du cours propédeutique de Durito.
-*-
Et les hommes et les femmes zapatistes, quel réponses avez-vous choisi ? Vous utiliseriez des appareils de gym ou une diète équilibrée, ou les deux ? Ou aucune – voyez comme tout de suite on présente les zapatistes comme ceux qui construisent leur propre option-.
Ah, peut-être verrez-vous ces réponses dans le cours « La Liberté selon les Zapatistes ». Je ne vous promets rien. Ce que vous devez tenir pour acquis c’est que, même si les réponses manquent, les questions abondent.
(Ah, Durito a aussi amené un conte, « l’histoire du chien-chat », mais ça on se le garde pour un autre jour).
Allez. Salut et, croyez-moi, ce qui en vaut la peine n’est pas facile, par exemple, monter sur cette colline pour, d’ici, voir comment la lumière s’abrite finalement à l’ombre de l’aurore.
( A suivre)
Depuis les montagnes du Sud-Est Mexicain.
SupMarcos
Mexique, juillet 2013.
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Écoutez et regardez les vidéos qui accompagnent ce texte.
« Images inédites de Durito. Top Secret. »
ici.
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Sur une idée de León Gieco et avec la voix de Carlos Karel, la chanson “Señor Durito”.
ici.
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Scénette où on parodie la série télévisée « The WalkingDead »
ici.
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De la populaire série « Hitler se rend compte », ici son chagrin pour les campagnes électorales au Mexique et les nouveaux candidats… comme le Chat Morris (Attention: contient des mots pompeux qui peuvent offenser, mais rien qui ne s’entende quotidiennement dans n’importe quel coin du monde):
ici.
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